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Quels sont vos liens avec la baie de Saint-Brieuc et avec le Photo Festival ?
Je suis né à Saint-Brieuc où j’ai vécu une partie de ma jeunesse. Et aujourd’hui, de Dinan [où il vit], je ne suis pas très loin… Quant au Photo Festival, il a joué un rôle important dans mon parcours professionnel. J’ai commencé la photo à 15 ans et, chaque année, ce rendez-vous était une bouffée d’air. Je pouvais découvrir, dans ma ville, des photoreportages et des documentaires d’une incroyable qualité. J’ai déjà eu la chance, il y a deux ans, de participer à l’exposition collective « Après ». Là, ça va être une expo complète, une des seules que je ferai cette année .
Par quel biais avez-vous traité de la jeunesse ?
Mes premières photos, je les ai réalisées dans des skateparks que je fréquentais avec mes amis. J’ai toujours aimé cet univers. Plus tard, le skate a gardé une place importante dans mon travail car il est une porte d’entrée vers la jeunesse. J’ai ainsi réalisé des séries à Cuba, au Vietnam ou encore au Bangladesh. C’est par cette même porte que j’ai rencontré la jeunesse briochine.
Reportage, documentaire, œuvre… quelle est la forme qu’a pris votre projet ?
Les photos que j’ai prises aux skateparks des Promenades et de Balzac (Saint-Brieuc), au pumptrack de Langueux, dans une salle à Brézillet ou encore dans le parking Carnot Gare-Sud (Saint-Brieuc) documentent ce que c’est de faire du skateboard en hiver. Je suis resté dans la lignée de ce que je fais : une recherche visuelle et esthétique sans mise en scène.